CONSTATS D'ACCIDENTS...

 

  ‘‘Rien ne sert de courir il faut partir à point’, c’est ce que doit se dire Aurélien 24 ans, titulaire du permis B depuis 5 cinq ans. Pour lui conduire dans Paris, c’est comme un gigantesque labyrinthe dont il connaît les meilleurs raccourcis. Quand on évoque avec lui le plan de déplacement de paris instauré par Bertrand Delanoë, il en parle avec une certaine appréhension mais ne le craint en aucun cas.

 

Depuis son enfance cet automobiliste aguerrit circule dans la capitale avec sa mère qui lui a montré les moindres recoins. Pour beaucoup de personnes, circuler dans Paris relève de l’enfer mais pour lui c’est un véritable bonheur. Il reconnaît volontiers « prendre du plaisir à trouver de nouveaux raccourcis et par la même occasion gagner du temps ». D’ailleurs c’est avec vingt minutes d’avance qu’il arrive à notre rendez-vous. Il nous invite à le rejoindre dans sa Polo verte dans les rues de Paris. Arrivé au premier feu rouge, il évoque déjà le plan de Delanoë qu’il qualifie de « carnage urbain ». Pour lui les files de bus sont largement trop grande et les travaux beaucoup trop nombreux. C’est d’ailleurs dans un de ces chantiers Parisiens et dans un de ces innombrables embouteillages que nous nous trouvons. Au moment où le feu passe au vert, nous apercevons une ruée de cycliste qui passe alors que leur feu était rouge. Il ne peut alors s’empêcher de s’écrier « c’est toujours la même chose avec eux, ils ne respectent rien ». Par contre, il avoue qu’il essaye de ne pas utiliser sa voiture pendant les heures de pointe. Il préfère les transports en commun ne serait ce que pour éviter d’avoir à  trouver une place de stationnement. Il nous concède enfin qu’il apprécie faire des balades en vélo le long de la seine le dimanche. Appuyer sur la pédale ne lui fait pas peur, au contraire même. Merci à Notre Dame de Paris.